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Management et Coopération

Avec la gouvernance partagée devenez co-auteur plutôt qu’acteur

Écrit par 23 avril 2019juin 9th, 2020Pas de commentaires3 min
mains se tenant

Les prémices sont là : une collectivité territoriale souhaite développer le pouvoir d’agir de ses collaborateurs et usagers, une municipalité vit des tensions internes, un grand groupe a le souci d’une santé /qualité de vie au travail, un établissement public innove et insuffle la performance par la confiance. Une association du monde agricole mobilise ses adhérents pour faire face aux réalités.

Chacune de ces organisations a un ADN fondamentalement différent et pourtant, toutes ont la conviction qu’il est vital d’écrire l’histoire autrement. Cette histoire parle de management, de gouvernance, de leadership. Ici le chemin et le but sont aussi importants l’un que l’autre.

Écrire l’histoire autrement grâce à la gouvernance partagée

Ces histoires préférées ont un point commun : la sociocratie comme base de la gouvernance partagée. Accompagner ces organisations est souvent un régal d’humanité et de créativité.

Lorsque Veolia Orvade intègre la santé/qualité de vie au travail dans l’UTOM d’Orléans, il devient évident de soutenir la démarche par une dynamique sociocratique : inciter la co-responsabilité, développer le pouvoir d’agir et structurer l’action. En aucun cas il n’y a eu séparation entre les managers stratégiques et le reste des agents de l’usine. Il s’agit de considérer les rôles de chacun, leur complémentarités par une structuration de l’action qui potentialise le talent de chacun, augmente le niveau d’intelligence collective et stimule la créativité par une dynamique centrée solutions.

Lorsque Pôle emploi, établissement public, impulse la gouvernance partagée dans le cadre du « pari de la confiance », les directeurs d’agence qui se sont lancés témoignent du changement de posture. Les initiatives existent, l’engagement augmente, la possibilité d’aménager la façon de travailler est possible.

Un chemin d’intelligence collective

Les moments de décision deviennent apprenants. Le processus permet à tous une montée en compétences : la capacité à communiquer s’aiguise pour mieux comprendre l’enjeu de la proposition et se positionner. Le décentrage grâce à l’expression de l’objection, qui n’est pas une objection individuelle mais un objection au service du « nous »* et la pérennité du groupe. Ainsi manifestée, elle n’appartient plus à celui qui l’émet, mais au cercle. La créativité est sollicitée pour lever les objections et avancer ensemble.

Le processus permet donc de proposer dans un cadre sécure, tout en donnant la possibilité d’écrire une partie de l’histoire. Il ouvre à chacun la possibilité d’influer sur le cours de l’histoire.

*Nous en lien l’essence de la sociocratie : latin socius, compagnon, associé, compagnon, associé, et du grec kratos, pouvoir, autorité.

Pour en savoir plus et se former à la sociocratie, c’est ici !

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